La Trahison Orale, 
de Mauricio Kagel
, Théâtre du Gymnase, Marseille, 14 et 15 mars 2013

Entre femme et diable, choisis... Mais réfléchis ! Mauricio Kagel est un bon génie du théâtre musical. Bon génie parce que génial ! Son style est diablement intemporel et mélange allègrement contemporain, rock et musique ancienne. Tout le style de Kagel est dans La trahison orale : quand il se préoccupe du diable et de l'enfer, c'est avec poésie, drôlerie et jubilation.
Mauricio Kagel est un compositeur autodidacte, chef d'orchestre et metteur en scène germano-argentin. Il s'est largement consacré tout au long de sa vie au théâtre instrumental dont il est l'une des figures les plus déterminantes. Farouchement hors des sentiers battus, refusant toute appartenance à une école et toute possibilité d'engendrer des disciples, Mauricio Kagel, avec cette étrange nature faite de tempérament sud-américain et de culture allemande, a élaboré tout au long de sa vie une oeuvre étendue et variée, totalement originale dans sa pensée comme dans sa forme.

Gaston Sylvestre : cymbalum, marimba, voix

Brigitte Sylvestre : harpe, voix

Jean-Marc Montera : guitare, mandoline, voix

Bernard Bloch : récitant

Fortunato d'Orio : piano, voix

Fanny Paccoud : violon, alto, viola, voix

David Rueff : saxophone, alto, baryton, voix

Hubert Colas : scénographe, concepteur lumières

Erik Billabert : son / régie générale

Lucie Delorme : lumières

Théâtre du Gymnase
4, rue du Théâtre Français
13001 Marseille

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